« Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 » reçoit un prix de la PETA

Rocket des « Gardiens de la Galaxie Vol.3 » a vécu de la maltraitance animale.
Rocket des « Gardiens de la Galaxie Vol.3 » a vécu de la maltraitance animale.

ANIMAUX - « Un chef-d’œuvre de défense des droits des animaux ». Sorti dans les salles obscures le 3 mai, Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 vient de gagner son premier prix. La PETA, association à but non lucratif qui défend les droits des animaux, a en effet décidé le 8 mai de décerner au réalisateur et scénariste James Gunn le prix « Not a number » (« Pas un numéro »).

« Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 ouvre les yeux du public sur les horreurs de l’expérimentation animale. Nous sommes fiers d’honorer le réalisateur James Gunn avec un prix “Not a Number” », a écrit l’association sur Twitter.

Les animaux au centre de l’histoire

Le film retrace la troisième aventure des Gardiens. Celle-ci se concentre sur les origines de Rocket, le raton laveur dont la voix est doublée par l’acteur Bradley Cooper dans la version originale. Alors qu’il n’était qu’un jeune raton laveur, le corps et le cerveau de Rocket ont été « améliorés » par l’impitoyable scientifique se faisant appeler « Maître de l’évolution » dans le but de faire changer sa nature.

« À travers Rocket, James Gunn a mis un visage, un prénom et une personnalité sur les millions d’animaux vulnérables qui passent par les laboratoires en ce moment même », indique la vice-présidente de PETA Lisa Lange dans un communiqué de presse.

Dans le film, Rocket n’est pas le seul animal à être maltraité et à subir les expérimentations du Maître de l’évolution. Comme dans la vraie vie, les animaux sur lesquels le scientifique fait des expériences ont des numéros d’identification. Ils sont généralement tatoués dans une oreille ou sur la poitrine des animaux, relève PETA. Le film illustre aussi les conditions de vie de ces animaux : ils sont enfermés dans de très petites cages et n’ont pas de place pour se divertir ou se balader.

Selon la PETA, ce film permet de voir les animaux en tant qu’individus et « suggère que ce n’est pas parce que nous pouvons faire des expériences sur eux que nous devons le faire ».

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