Gad Elmaleh confie s’être fait aider pour arrêter l’alcool

L'humoriste Gad Elmaleh au 62e Festival de télévision de Monte-Carlo.  - Credit:Lionel Guericolas/MPP/Starface/Cover Images
L'humoriste Gad Elmaleh au 62e Festival de télévision de Monte-Carlo. - Credit:Lionel Guericolas/MPP/Starface/Cover Images

Quand Gad Elmaleh est parti à New York pour voir si l'herbe y était plus verte, les rêves de champagne sabré ont plutôt tourné au vin triste et à la gueule de bois. Le 8 avril, l'humoriste a confié à Télérama être parti « aux États-Unis pour me dépasser, être aimé, alors que j'avais tout ici. Ça participait d'un rêve, d'un fantasme, d'un besoin de sortir de ma zone de confort, de me prouver très vite que c'était possible. Et que la France et le Maroc le voient ». Le problème, justement, c'est que ses proches ne peuvent pas le voir, comme il l'explique : « Certes, je côtoyais d'immenses humoristes comme Jerry Seinfeld ou Chris Rock. Mais je me suis vite aperçu que ce n'est pas ça qui compte. »

La solitude prend alors le pas sur le succès et « faire le talk-show de Jimmy Fallon, penser être au firmament de sa vie pendant ces douze minutes, sans pouvoir le partager avec les siens qui, du fait du décalage horaire, dorment de l'autre côté de l'Atlantique » se révèle d'une « tristesse à pleurer ».

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Partir pour mieux revenir

C'est là que la tentation de tromper son mal-être se fait ressentir : « Alors, je retournais au Comedy Club tester des blagues – d'autant plus qu'à l'époque, je buvais. Et c'était pire encore. »

De cet épisode sombre découle une panne d'inspiration, à laquelle Gad Elmaleh va remédier en piochant chez ses homologues américains. Il reconnaît aujourd'hui qu'il aurait « dû assume [...] Lire la suite