Gabriel Attal : les syndicats épinglent « le passage éclair d’un homme pressé » à l’Éducation nationale

Cinq mois au ministère de l’Éducation nationale. Après la nomination de Gabriel Attal, ce mardi, à Matignon, les principaux syndicats d’enseignants déplorent son « passage éclair » rue de Grenelle, qui lui aurait uniquement servi de « tremplin ». En pleine année scolaire, les syndicats reprochent au Président un changement brutal qui « oblige à repartir de zéro ».

Gabriel Attal avait été nommé ministre de l’Éducation le 20 juillet 2023, pour prendre le relais après le départ de Pap Ndiaye. Le jeune ministre de 34 ans n’y est resté que cinq mois et 20 jours, soit le deuxième passage le plus court de la Ve République après Benoît Hamon en 2014 (quatre mois et 24 jours. Après sa nomination à Matignon, Gabriel Attal doit désormais former un nouveau gouvernement.

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« Nous allons avoir à la fois un président de la République et un Premier ministre qui affichent tous deux une volonté très forte d’agir sur les sujets éducatifs », a relevé Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. « Cela n’augure que peu d’autonomie pour le ou la futur(e) ministre de l’Éducation », analyse-t-elle.

L'Éducation nationale, « une variable d’ajustement » ?

Après Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye et Gabriel Attal, ce remaniement impose l’arrivée d’un quatrième ministre en deux ans. « On se demande si l’Éducation nationale ne sert pas de variable d’ajustement », relève la secrétaire genérale du Snes-FSU, premier syndicat ensei...


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