Gabriel Attal s’incruste sur franceinfo aux côtés de Valérie Hayer et la scène vaut le détour(nement)

L’intrusion de Gabriel Attal pendant l’interview de Valérie Hayer vaut le détour(nement)
AFP L’intrusion de Gabriel Attal pendant l’interview de Valérie Hayer vaut le détour(nement)

POLITIQUE - Drôles de manières. Le Premier ministre Gabriel Attal a profité de sa présence dans le studio de franceinfo ce lundi 3 juin au matin pour faire irruption, quelques étages plus bas, dans l’amphithéâtre de la Maison de la radio pour venir « soutenir » sa candidate Valérie Hayer, laquelle participait à une interview / débat.

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En guise de « soutien », un monologue de trois minutes du chef du gouvernement… moqué ou critiqué par les oppositions en ce qu’il invisibilise toujours davantage la cheffe de file de son camp. Pour de nombreux adversaires à la Macronie, cette intervention impromptue est sexiste, voire machiste. Elle aiguise, en tout cas, un certain sens de l’imagination.

Sur les réseaux sociaux, les réactions amusées sont effectivement nombreuses. Certains voient dans cette scène surprenante le remake d’un film ou d’une interview culte quand d’autres s’amusent de « la menace perpétuelle d’une intrusion de Gabriel Attal en tout lieu. »

Gabriel - Ribéry - Attal ?

Un internaute fait par exemple le rapprochement entre le déboulé du Premier ministre à la Maison de la radio et un passage dans le film L’Aile ou la Cuisse de Claude Zidi (1976). Dans la scène en question, Louis de Funès, qui campe le rôle de Charles Duchemin, fait irruption sur un plateau de télévision pour aider son fils, joué par Coluche, et faire étalage de son talent, ici œnologique.

Toujours sur le réseau social X, un sketch des nuls avec Alain Chabat en défenseur d’une artiste en difficulté, émerge également.

À moins que la meilleure ressemblance soit à trouver du côté de l’interview (culte) du footballeur Franck Ribéry sur le plateau de TF1 en 2010 lors de la calamiteuse coupe du monde en Afrique du Sud.

Le joueur avait alors fait irruption, en direct et en claquettes, dans l’émission Téléfoot (alors que rien n’était prévu) pour demander « pardon à tous les Français » après le piètre parcours de l’équipe de France dans la compétition. Ému, il avait alors monopolisé la parole aux côtés de son sélectionneur Raymond Domenech, médusé. Différence notable : Gabriel Attal a lui gardé des chaussures fermées.

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