Gabriel Attal dénonce "un entrisme islamiste" prônant "les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles"

Invité de BFMTV, Gabriel Attal a dénoncé un certain "entrisme islamiste" notamment dans "nos écoles". Selon lui, les "préceptes de la charia" y sont prônés. "Le garde des Sceaux prendra une circulaire pénale pour que, quand vous êtes agressé parce que vous ne respectez pas des principes religieux, (soit) retenue une circonstance aggravante, comme c'est le cas quand on agresse quelqu'un parce qu'il a une religion en particulier", a ajouté le Premier ministre.

"Détermination absolue"

L'éphémère ministre de l'Éducation nationale est notamment revenu sur la récente interdiction du port de l'abaya et du qamis à l'école, qui étaient, selon lui, "utilisés pour détourner la laïcité".

"Des groupes organisés appelaient les jeunes filles à porter une abaya à défaut de porter un voile pour manifester ostensiblement leur religion et couvrir les corps dans l'école de la république", a poursuivi Gabriel Attal, qui assure que "sur ce sujet-là, (sa) détermination est absolue".

La charia, ou loi islamique, se définit comme diverses normes et règles doctrinales, sociales ou cultuelles. Elle est la principale source du droit dans nombre de pays musulmans.

Expliquer la laïcité

Le Premier ministre a également abordé "l'auto-censure" de certains enseignants, "notamment à propos de la religion et la laïcité", citant, par exemple, "des professeurs de SVT qui sont intimidés car ils parlent de la théorie de l'évolution" ou "des professeurs de français à cause de certains textes qu'ils font lire en classe".

"On ne peut pas accepter cette situation", a martelé Gabriel Attal.

Le chef du gouvernement veut "en faire plus sur l'explication des règles et de la laïcité" et ce, dès l'école primaire. "Je vois des jeunes qui ne suivent pas une religion et qui ne comprennent pas la laïcité et qui disent que ça va contre la liberté individuelle", a-t-il illustré, estimant que "l'enjeu est profond" car il s'agit de montrer que "laïcité n'est pas une contrainte mais une liberté".

Article original publié sur BFMTV.com