Gabriel Attal défend le macronisme, "radicalité des actes"

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a présenté mardi le macronisme comme une "radicalité des actes" par opposition à celle "des discours" de nombreux candidats à la présidentielle de 2022.

"Il y a, je crois, 32 candidats à l'élection présidentielle qui ont été déclarés aujourd'hui, et pour se démarquer, pour faire parler de soi, on a l'impression que tous ces candidats suivent un mantra, c'est faites du bruit avec des propositions tapageuse, sans expliquer comment on va les financer, avec des mots parfois très forts, très vifs", a déploré sur Europe 1 Gabriel Attal.

"Je n'ai pas de problème avec la radicalité dans les actes, d'ailleurs, nous on a une radicalité dans nos actes, c'est ça aussi le macronisme", a-t-il assuré. "Sur un certain nombre de sujets, on va plus loin, on est plus radicaux que la gauche ne l'a été, ou que la droite ne l'a été", a-t-il revendiqué.

"On préfère que ce soit au service des Français", assure Attal

Sur l'immigration, il a reproché à la droite de ne pas avoir agi "quand elle était aux responsabilités" en réduisant drastiquement l'octroi de visas pour les ressortissants de pays n'en faisant pas assez pour reprendre les personnes expulsées de France.

Il a aussi cité les "mesures votées dans la loi asile et immigration" ou "le réinvestissement dans nos forces de sécurité, dans la création de postes, dans l'augmentation des budgets". Et concernant la gauche, il a mentionné le "soutien à l'hôpital public" et les "9 milliards d'euros du Ségur de la santé".

"On préfère la radicalité des actes" à celle "des discours" et, "surtout, on préfère que ce soit au service des Français et pas au service d'une image médiatique dans le cadre d'une campagne où il faut faire du bruit", a-t-il conclu.


Retrouvez cet article sur Paris Match