"Vous ne méritez plus d'être la ministre de l'Éducation nationale" : Amélie Oudéa-Castéra étrillée à l'Assemblée, suivez notre direct

La nouvelle ministre de l'Éducation nationale et des Sports est dans la tourmente, après ses justifications sur la scolarisation de ses enfants dans le privé. Les questions au gouvernement pourraient être explosives. Suivez notre live.

Nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra connait des débuts très difficiles. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
Nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra connait des débuts très difficiles. (Photo Thomas SAMSON / AFP)

Quel accueil pour Amélie Oudéa-Castéra à l'Assemblée nationale ? Empêtrée dans une polémique qu'elle a elle-même alimenté lors de la justification de la scolarisation de ses enfants dans le secteur privé, la ministre de l'Éducation nationale et des Sports risque d'être chahutée lors des questions au gouvernement, les premières pour Gabriel Attal comme Premier ministre.

Une séquence qui marque également le retour de Rachida Dati à l'Assemblée nationale, dans ses nouveaux habits de ministre de la Culture. La question d'un vote de confiance à l'issue de la déclaration de politique générale, réclamé par les oppositions mais dont l'hypothèse serait écartée par Gabriel Attal selon BFMTV, pourrait également être abordée par les oppositions.

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  • Le discours de politique générale le 30 janvier, sans vote de confiance ?

    Gabriel Attal l'a évoqué durant les questions au gouvernement, Matignon le confirme : le discours de politique générale du nouveau Premier ministre aura lieu mardi 30 janvier, rapporte BFMTV. Avec toujours cette interrogation : y aura-t-il un vote de confiance à l'Assemblée nationale, comme le demandent les oppositions ? Selon Le Figaro, Gabriel Attal n'envisage pas cette hypothèse. Mathilde Panot avait dans ce cas menacé du dépôt d'une motion de censure.

  • Oudéa-Castéra évoque son ambition pour l"école

    Amélie Oudéa-Castéra répond aux attaques et évoque la "sincérité" avec laquelle elle a répondu à Médiapart sur la scolarisation de ses enfants dans le privé et dénonce "l'agressivité de ceux qui veulent raviver une guerre entre école publique et école privé, guerre qui n'existera pas".

    "Ce week-end c'est mes valeurs éducatives de maman qui ont été mises en doute (..) maintenant avançons, j'ai de l'ambition pour l'école je veux soutenir toute la communauté éducative pour mettre l'ascenseur social en marche". Une prise de parole perturbée par de nombreuses invectives dans l'Assemblée nationale.

  • "Vous ne méritez plus d'être la ministre de l'Éducation nationale"

    Rodrigo Arenas (LFI) interpelle "madame la ministre de l'enseignement privé", lorsqu'il s'adresse à Amélie Oudéa-Castéra, et dénonce les propos de la ministre.

    L'ancien président de la FCPE explique : "J'ai bataillé pour que l'école publique et laïque donne à nos enfants le meilleur de ce que la République peut leur offrir, ces combats je les ai menés aux cotés de milliers d'autres parents que vous avez méprisé, insulté, en quelques déclarations. Vous vous êtes simplement moquée de ces élèves et de leurs parents qui voient chaque année des centaines d'heures d'enseignement (...) disparaître en prétendant avoir subi un paquet d'heures non remplacés en petite section de maternelle située dans un de quartiers les plus huppés de Paris.

    Tous ces militants de l'école publique, qui n'ont pas fait le choix de la 'réseaucratie', méritent mieux (...) vous qui êtes une partisane du mérite, sans vous soucier de ce qui relève du mérite du talent ou du mérite de l'argent, vous ne méritez plus d'être la ministre de l'Éducation nationale", lance-t-il à la ministre. "Quand allez vous clore ce chapitre, quand démissionnerez vous ?", lui a-t-il demandé.

  • "Je préfère travailler avec Rachida Dati comme moi (...) que Jean-Luc Mélenchon comme vous"

    Gabriel Attal répond : "Vous me reprochez des personnalités, je préfère travailler avec Rachida Dati, Catherine Vautrin comme moi que Jean-Luc Mélenchon comme vous, ça nous différencie. Nous n'avons pas les memes valeurs, les memes objectifs". Il reprend une phrase déjà prononcée lors de son investiture affirmant que "l'important ce n'est pas de demander à mes ministres de vider leur poches pour regarder la carte du parti politique dans lequel ils étaient il y a plusieurs années".

  • Boris Vallaud (PS) étrille le gouvernement

    Boris Vallaud, président du groupe socialiste, interroge Garbiel Attal sur la composition du gouvernement. "Vous vous présentez devant nous avec un gouvernement incomplet, où sont les ministres du Logement, des Transports, de la Fonction publique, tandis que messieurs Darmanin, Le Maire, Lecornu se sont nommés eux memes et que d'autres vous ont été imposés par le président ?"

    Vous vous présentez devant nous avec une ministre de la Famille qui a combattu le mariage pour tous et s'est opposée à la protection de l'IVG devant le Conseil constitutionnel, avec une ministre de l'Éducation qui méprise l'école publique et ses professeurs, avec une ministre de la Culture dont tous les votes à la ville de Paris montrent du peu d'intérêt qu'elle porte à la culture populaire.

    Vous vous présentez devant nous sans avoir prononcé votre déclaration de politique générale, attendant que le président dont bous ne cessez d'être le collaborateur, donne son interview et ses instructions au mépris du gouvernement. Monsieur le Premier ministre, êtes-vous le chef du gouvernement ?", l'interroge-t-il.

  • La question des 32 milliards pour la santé posée

    Gabriel Attal est interrogé par Valérie Bazin-Malgras, députée LR de l'Aube, sur les 32 milliards supplémentaires annoncés par le Premier ministre lors d'un déplacement ce week-end, une somme qui en réalité était déjà votée dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques en décembre dernier.

    Catherine Vautrin, nouvelle ministre du Travail de la santé et des Solidarités répond que "C'est bien de voter des crédits, c'est mieux de les dépenser. Accélérer pour que ces crédits soient concrets" et que les hôpitaux en bénéficient, répond-elle.

  • "Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement"

    "Vous avez déclaré entrer en politique pour soutenir Ségolène Royal, vous voila à recycler les ministres de Nicolas Sarkozy, ceci n'est pas un remaniement c'est un effondrement", lance Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, et qui dénonce également la présence d'"invertébrés politiques" au gouvernement, avant de conclure en demandant s'il se soumettrait à un vote de confiance à l'issue de sa déclaration de politique générale.

    "Je ne regarde pas d'où ils viennent mais où ils veulent aller", répond Gabriel Attal sans lever le voile sur un éventuel vote de confiance avant de revenir sur les réponses du gouvernement face au problème de l'hébergement des sans-abris, notamment en cette période de grand froid.

  • Le "mensonge", "marque de fabrique" d'Amélie Oudéa-Castéra, dénonce le RN

    Première bandrille contre la nouvelle ministre de l'Éducation nationale. Laure Lavalette, député RN interroge le Premier ministre sur le maintien de certains ministres comme Éric Dupond-Moretti, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et parle de "mensonge" comme d'une"marque de fabrique" d'Amélie Oudéa-Castéra, reconduite après le "mensonge" du Stade de France, où la finale de Ligue des Champions avait été chaotique d'un point de vue de l'organisation. Le comportement des supporters anglais avait été pointé du doigt par la ministre et Gérald Darmanin, ce que l'enquête a démenti par la suite, comme le rappelle RMC Sport.

  • Attal interrogé par Marleix pour sa première question

    Olivier Marleix, président du groupe LR, interroge Gabriel Attal sur ce que sa nomination va changer pour les Français, entre dette du pays, pouvoir d'achat, désert médical et crise du logement entre autres pour résumer les défis "immenses" qui attendent le Premier ministre. Il revient sur l'Aide médicale d'État (AME) et rappelle l'engagement d'Élisabeth Borne à la réformer.

    Gabriel Attal se dit "mobilisé" pour répondre aux difficultés des Français mais pas "fataliste". Il assure que l'engagement sur l'AME sera "tenu", sur lequel il reviendra lors de sa déclaration de politique générale, prévue la semaine prochaine.

    "Les beaux mots c'est bien l'action c'est mieux", reprend Olivier Marleix après la réponse du Premier ministre.

  • Le programme des questions au gouvernement

    Voici le programme des premières questions au gouvernement de l'année 2024, qui sont aussi les premières du gouvernement Attal. La question de Rodrigo Arenas (LFI) à Amélie Oudéa Caséra sera particulièrement scfrutée.

  • La démission d'Oudéa-Castéra en question ?

    Quel avenir pour Amélie Oudéa-Castéra ? La ministre de l'Éducation nationale ne parvient pas à se défaire de la polémique après ses justifications sur la scolarisation de ses enfants dans le privé. Des syndicats ont claqué la porte lors de la première réunion avec la ministre. Une situation délicate au point que selon les Echos, Attal a décidé de la coacher de très près" et la question d’une démission commence à circuler. Sont également recherchés pour l’épauler "un nouveau responsable de la communication, ainsi que de solides ministres délégués".

    Signe de la difficulté dans laquelle se trouve la ministre, les appels à la démission se multiplient, renforcés par les sifflets avec lesquels elle a été accueillie lors d'un déplacement. Le mot-dièse #oudeacasterademission est l'un des plus repris sur X, partagée par plusieurs députés d'opposition.

  • Amélie Oudéa-Castéra interrogée par un député LFI

    Au programme des questions au gouvernement, le remaniement évidemment mais aussi une question du député LFI Rodrigo Arenas, ancien président de la FCPE à destination d'Amélie Oudéa-Castéra, au coeur d'une polémique après la justification de la scolarisation de ses enfants dans le secteur privé.

    En déplacement dans l'école publique Littré du VIe arrondissement ce matin, où son fils a été scolarisé 6 mois et que la ministre a pointé du doigt en raison d'absences "à la pelle" avant d'être démentie par Libération, Amélie Oudéa-Castéra a été conspuée.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct pour suivre la première séance de questions au gouvernement du gouvernement Attal. La polémique Oudéa-Castéra devrait largement animer les débats.