Gabriel Attal échappe à une première motion de censure de la gauche

Le Premier ministre avait refusé de solliciter un vote de confiance après son discours de politique générale. Un choix fustigé par la gauche.  - Credit:Michel Euler/AP/SIPA / SIPA / Michel Euler/AP/SIPA
Le Premier ministre avait refusé de solliciter un vote de confiance après son discours de politique générale. Un choix fustigé par la gauche. - Credit:Michel Euler/AP/SIPA / SIPA / Michel Euler/AP/SIPA

La première d'une longue série ? La motion de censure déposée contre le Premier ministre, Gabriel Attal, vient d'être rejetée à l'Assemblée nationale, ce lundi 5 février. Elle avait été déposée par les quatre groupes de gauche de l'Assemblée nationale, en réaction au refus du nouveau chef du gouvernement de se soumettre à un vote de confiance devant les parlementaires, lors de son discours de politique générale. La motion n'a recueilli que 124 voix, sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Les voix des Républicains et du Rassemblement national manquaient pour faire pencher la balance.

Attendu de pied ferme par la gauche, Gabriel Attal s'était attiré les foudres d'une partie de ses collègues parlementaires en refusant de recourir à un vote de confiance. Une pratique qui, bien que facultative, permet de montrer l'ouverture au dialogue avec les oppositions, en soumettant sa feuille de route à l'approbation de l'Assemblée nationale. Ni Élisabeth Borne ni Jean Castex ne s'y étaient essayés.

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Une « motion de censure préventive »

Dénonçant une « motion de censure préventive », déposée avant même sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a également critiqué le « mythe co [...] Lire la suite