G7: fin de deux jours de réunions des ministres de l'Environnement, de l'énergie et du climat

Près de Turin, en Italie, les sept pays les plus industrialisés publient une déclaration commune avec quelques avancées, comme la volonté de s'attaquer à la « fast fashion » ou à limiter la pollution plastique. Leurs ambitions sur les énergies fossiles responsables du changement climatique et le financement de la transition sont particulièrement scrutées.

Les pays du G7 s'engagent à éliminer la production d'électricité à base de charbon « au cours de la première moitié des années 2030 ». Une phrase bien alambiquée pour ne pas se fixer sur 2035, date-butoir trop précise et contraignante, dont le Japon et les États-Unis ne voulaient pas. Au Japon en particulier, un tiers de l'électricité provient encore du charbon.

Le charbon est l'énergie fossile la plus polluante, mais le G7 s'autorise donc encore dix ans avant le changement. et oublient de parler du pétrole et du gaz. Il faut dire que l'Italie qui préside le G7 cette année avec l'entreprise ENI a un gros plan de développement du gaz en Europe et en Afrique. Et les États-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de l’Union européenne depuis la guerre en Ukraine.

Autre nuance, cette « sortie » du charbon ne concerne pas les centrales dont les émissions de gaz à effet de serre sont captées à la sortie des cheminées par des sortes de filtres à CO2. Des dispositifs très critiqués, pour leur manque d'efficacité et leur coût.

Un appel aux pays « en mesure de contribuer » à participer


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