G7 : Emmanuel Macron entre vouloir et pouvoir

En direct à la télévision samedi à 13 heures, avec le ciel et la mer de Biarritz en décor, le projet était "dans les tuyaux depuis plusieurs jours", selon son entourage. Emmanuel Macron voulait s'adresser sans filtre aux Français pour leur dire à quel point ce G7 sous présidence française, loin des récriminations et des doutes, était utile. "Nous devons répondre à cet appel de l'océan qui est derrière moi et à l'appel de la forêt qui brûle aujourd'hui en Amazonie." En détaillant les mesures sur lesquelles s'engageront les acteurs du G7 et leurs partenaires de la société civile et du secteur privé, le chef de l'État s'est toutefois gardé de triompher. "Nous ne réussirons sans doute pas sur tout et ne m'en voulez pas si parfois nous n'y arrivons pas. La France doit faire le maximum, mais nous ne pouvons pas tout, tout seuls."

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Cette dizaine de minutes était un résumé de ce qu'Emmanuel Macron avait mis plus de deux heures, mercredi, à expliquer aux journalistes. Savoir, devoir, vouloir, pouvoir : l'art de jongler avec des marges de manœuvre de plus en plus réduites. Dans un univers de plus en plus sombre. Le Président a même osé l'expression "téléologie démocratique", comme pour mieux dire que le désir collectif d'aller vers la démocratie, censé être universel, ne l'était plus et qu'il voulait incarner une résistance. "Pour moi, la finalité de notre politique internationa...


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