Génocide au Rwanda, mort de O. J. Simpson et Aïd… La semaine en photos
Le 7 avril 2024 a marqué les 30 ans du génocide au Rwanda de la minorité tutsi par les Hutu, en 1994. Le président Paul Kagame a livré un discours, rapporté par The New Times, dénonçant la “trahison de la communauté internationale” à l’époque de l’événement. En France, le discours d’Emmanuel Macron, qui n’a pas fait un pas de plus dans la reconnaissance de la responsabilité de la France, a déçu les médias africains.
Le 10 avril, au moins douze personnes ont été arrêtées à Buenos Aires lors d’une manifestation contre la décision du président Javier Milei de couper l’aide alimentaire aux organisations sociales, pour tenir son objectif de “zéro déficit”. L’inflation a fortement augmenté dans le pays, et selon une étude de l’Université catholique argentine, relayée par la RTBF, 26 millions d’Argentins vivent sous le seuil de pauvreté.
Le 10 avril, O. J. Simpson, ex-star du football américain, est mort d’un cancer à l’âge de 76 ans. Son procès pour double meurtre en 1995 avait captivé l’Amérique, il avait abouti à son acquittement. Le Los Angeles Times évoque un “procès spectaculaire”, lors duquel “la plus controversée de toutes les questions” avait été posée : “Un homme noir en Amérique peut-il être jugé sans préjugés pour le meurtre d’une personne blanche ?”
Le 8 avril, une éclipse solaire totale a eu lieu en Amérique du Nord, et a été admirée par 30 millions de personnes, rapporte The New York Times. L’événement a commencé à 20 h 07, heure de Paris, sur la côte pacifique du Mexique, pour s’achever dans l’est du Canada. L’ombre de la Lune s’est déplacée pendant une heure et demie environ, notamment sur l’État de Mexico puis sur le Texas, l’Ohio et le Maine.
Cette année, le 10 avril marque le premier jour du nouveau mois du calendrier lunaire. Il correspond à la fête de l’Aïd El-Fitr, qui marque la rupture du jeûne et la fin du ramadan. Mais dans la bande de Gaza, ce jour est entaché par l’“ombre de la guerre”, comme le raconte The Guardian. “J’ai commencé à pleurer parce que c’était mon premier Aïd sans mon mari et tellement de membres de ma famille, témoigne Islam Wahba, 35 ans, à Rafah. Ce n’est pas l’Aïd et ça ne peut pas l’être”.—