Gémissement, grincement de dents, hallucination hypnagogique...ces comportements étranges qui perturbent votre sommeil

Le plus souvent, le dormeur s’assoit dans son lit, il lui arrive aussi de se lever et de déambuler. Le somnambulisme touche 17 % des enfants, en particulier entre 7 ans et la puberté, période de la vie où le sommeil lent est le plus profond ; 2 % des adultes sont concernés ; 60 à 80 % des somnambules ont au moins un parent qui l’était. Que se passe-t-il ? Le somnambulisme se produit en début de nuit, lors d’un des deux premiers cycles de sommeil. « Il survient à la fin d’une phase de sommeil lent profond ou lorsque celui-ci s’allège, à cause d’un bruit par exemple », détaille la Dr Hélène Bastuji, spécialiste du sommeil, chercheuse au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. « L’éveil est incomplet. Le cerveau reste endormi alors que le corps est capable de réaliser des gestes automatiques. » Ces crises sont aussi favorisées par le manque de sommeil, le stress, la consommation de drogues et d’alcool. Le lendemain, le somnambule ne se souvient en principe de rien, en particulier s’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent. C’est inquiétant ? Non. Le somnambulisme ne nécessite pas de traitement, sauf lorsque les accès sont répétés et accompagnés de beaucoup d’angoisse ou bien d’un danger pour la personne elle-même ou son entourage. Il est alors conseillé de consulter.

Des cris de terreur déchirants réveillent ses parents… Puis l’enfant se rendort sans problème après quelques instants. Ce phénomène est particulièrement fréquent entre 3 et 6 ans. Que se passe-t-il ? Cette manifestation (...)

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