Le futur porte-avions français en 5 questions

Vue d'artiste du remplaçant du Charles de Gaulle, le PANG, présentée par Naval Group, le maître d'œuvre du projet.  - Credit:Naval Group
Vue d'artiste du remplaçant du Charles de Gaulle, le PANG, présentée par Naval Group, le maître d'œuvre du projet. - Credit:Naval Group

La construction du porte-avions nouvelle génération (PANG) qui doit remplacer le Charles de Gaulle, actuellement en service, débutera en 2025. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dans une interview au Parisien publiée le 1er avril. Ce programme s'étend sur plus de 15 ans pour permettre à la France de renouveler le plus gros bâtiment de sa flotte en 2038. La France est le seul pays, avec les États-Unis et ses onze bâtiments, à pouvoir se targuer de posséder un porte-avions nucléaire. Le Charles de Gaulle avait été lancé en 2001.

L'idée de le remplacer par deux navires a longtemps été évoquée : de tels bateaux doivent être mis en cale sèche pendant 18 mois pour un arrêt technique majeur (ATM) tous les sept à neuf ans pour être modernisés et rechargés en combustible nucléaire. Disposer de deux porte-aéronefs aurait permis à la France d'assurer une permanence à la mer, d'autant plus importante que le porte-avions embarque l'arme nucléaire et constitue donc un des trois vecteurs de la dissuasion française. L'option est aujourd'hui écartée : le PANG sera probablement unique.

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À quoi servira-t-il ?

Un porte-avions est une vraie base aérienne flottante capable de parcourir 1 000 kilomètres par jour sur les mers. Le PANG s'inscrira dans la continuité des missions déjà assurées par le Charles de Gaulle : des missions dites de « liberté de circulation », qui consistent à navigue [...] Lire la suite