Fusion anti-FN aux régionales, grève en Grèce, attentat à Beyrouth : l'essentiel de l'actualité de ce jeudi

Le Premier ministre français Manuel Valls à Paris, le 4 novembre 2015

Vous débarquez et voulez savoir ce qu'il fallait retenir de l'actualité de la journée ? En voici un résumé.

Régionales. L’idée de Manuel Valls de fusionner des listes PS et Les Républicains (LR) au second tour des régionales pour faire barrage au FN dans les cas où c’est nécessaire fait jaser. A droite, on la trouve ridicule, et à gauche, si elle recueille l’assentiment de quelques élus, les premiers concernés la trouvent absurdes. A commencer par Pierre de Saintignon, tête de liste PS dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, que Marine Le Pen menace de remporter, et qui a demandé au Premier ministre de «cesser ces petites phrases qui nuisent à notre campagne». «De grâce, laissons-nous travailler, laissons-nous agir auprès de nos concitoyens, et puis cessons ces petites phrases qui jettent le trouble et qui nuisent à notre campagne. Donc, assez, stop !» a-t-il déclaré en marge d’une conférence de presse. Même exapération chez Claude Bartolone, tête de liste en Ile-de-France, qui juge que ce serait «totalement contre-productif». Quant à Marine Le Pen, elle trouve là une occasion de ressortir son argument sur «l’UMPS».

Grèce. Grève générale en Grèce : des milliers de personnes ont manifesté ce jeudi à Athènes, la capitale, pour dénoncer la politique d’austérité (hausse d’impôts et réforme des retraites) mise en place par le Premier ministre, Aléxis Tsípras. Lequel, bien que victorieux aux législatives de septembre, a trahi ses engagements de janvier en paraphant cet été un accord européen imposant de nouvelles mesures d’austérité en échange d’une nouvelle aide. Son parti, Syriza, prenait part à la contestation. A lire : le reportage de notre correspondant Fabien Perrier.

Liban. Au moins seize personnes, selon un bilan provisoire à 18h10, ont été tuées dans un double attentat suicide qui a également fait un «grand nombre» de blessées dans un fief du Hezbollah, dans le sud de Beyrouth, ont indiqué la Croix-Rouge libanaise et la police. Selon la police, deux (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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