Deux attaques en une semaine : l'Allemagne tremble, Merkel fait front

A Munich, au lendemain de la fusillade qui a fait neuf morts.

Avec cette deuxième attaque en une semaine, le pays n'est plus épargné par la violence. Le choc est brutal mais les autorités gardent leur calme.

Munich s’est réveillée ce samedi comme elle s’était endormie, abasourdie et choquée par la violence de la soirée. La capitale bavaroise, habituellement calme et posée, a été placée en quasi état de siège durant plusieurs heures, le temps d’une véritable chasse à l’homme. Finalement, les autorités ont annoncé dans la nuit, vers 2 heures, la fin des opérations et la mort du tireur. Son corps a été retrouvé à un kilomètre du centre commercial Olympia où, vers 17 h 50, il avait lancé sa fusillade meurtrière.

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Durant toute la soirée, la police de Munich avait pourtant évoqué sur Twitter et Facebook la présence de trois tireurs. Et même la grande probabilité que la fusillade soit un acte terroriste. En fait, le jeune homme de nationalité germano-iranienne retrouvé mort d’une balle dans la tête aurait agi seul, sans motivation politique ou religieuse. Lors de la conférence de presse donnée en fin de matinée, le chef de la police de Munich a rejeté toute «erreur» dans cette communication. Pour Hubertus Andrä, il ne s’agissait pas d'«effrayer» les Munichois mais de tout faire pour les protéger. «C’était une nécessité absolue», a expliqué cet homme impassible.

Douze heures après la fin de la chasse à l’homme qui a embrasé Munich, les enquêteurs confirment donc que le tireur était un forcené, un jeune homme de 18 ans souffrant d’une «sorte de dépression». Né et scolarisé dans la capitale bavaroise, il s’intéressait de près aux actions violentes suicidaires, comme le prouvent divers documents retrouvés dans sa chambre, fouillée dans la nuit chez ses parents. Un livre intitulé «Pourquoi les jeunes tuent» ainsi que des articles sur la police en font partie. En revanche, aucun élément ne relie le tueur à l’organisation terroriste Etat islamique ni à l’attaque à la hache menée lundi soir (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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