FTX : Sam Bankman-Fried affirme que certains de ses clients pourront récupérer leur argent

Le temps des explications est venu. Après la retentissante faillite de la plateforme de cryptomonnaies FTX, son fondateur Sam Bankman-Fried commence à faire quelques révélations. Alors qu'il doit participer à une conférence du New York Times mercredi 30 novembre, le dirigeant a d'ores et déjà tenu à s'expliquer sur l'effondrement de son empire, dans une interview à la journaliste indépendante Tiffany Fong, le 16 novembre dernier.

Comme le rapportent Les Échos, Sam Bankman-Fried réfute formellement avoir transféré de l'argent depuis FTX vers sa firme de trading Alameda Research. Pourtant, plusieurs anciens employés affirmaient le contraire, évoquant des transferts d'argent pour combler les pertes de son hedge fund. "C'est catégoriquement faux", martèle-t-il. Pour les clients américains qui auraient perdu tous leurs placements depuis la faillite de FTX (dont le siège social est aux Bahamas), son fondateur assure qu'ils seront remboursés. La filiale FTX US, régulée par la Commodity Futures Trading Commission, serait selon lui "100 % solvable".

En revanche, pour les autres clients de la plateforme, la perte devrait se chiffrer à 75 % de leurs dépôts. Seuls les clients résidents aux Bahamas ont pu bénéficier d'un jour supplémentaire pour retirer leur argent avant que les retraits ne soient totalement bloqués. "C'était indispensable pour le futur de la plateforme et vous ne voulez pas résider et opérer dans un pays où les gens sont en colère", a-t-il expliqué à Tiffany Fong.

Sam Bankman-Fried, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Faillite de FTX : les investisseurs français lésés s’organisent pour récupérer leur argent
Bitcoin : ces deux hommes sont accusés d'avoir détourné près de... 552 millions d'euros
Crypto : pour le patron de Binance, il y aura bien une contagion de la chute de FTX sur le marché
Bitcoin : plus de 50% des détenteurs sont en perte après la faillite de FTX
Affaire FTX : “nous n’avons jamais autant eu besoin de la blockchain”