Raphaël Glucksmann refuse un front populaire aux conditions de LFI

Raphaël Glucksmann ne souhaite pas s'allier avec Jean-Luc Mélenchon, au lendemain de l'annonce d'un front populaire sur le modèle de la Nupes.  - Credit:Michel Euler - AP - Sipa
Raphaël Glucksmann ne souhaite pas s'allier avec Jean-Luc Mélenchon, au lendemain de l'annonce d'un front populaire sur le modèle de la Nupes. - Credit:Michel Euler - AP - Sipa

Raphaël Glucksmann, le président de Place publique, récemment arrivé en troisième position aux élections européennes, ne souhaite pas s'allier à Jean-Luc Mélenchon et à La France insoumise (LFI) dans le cadre d'un «  nouveau front populaire », pourtant annoncé en grande pompe, lundi 10 juin au soir, par les principales figures de gauche.

«  Il n'y a pas et n'y aura pas d'accord avec LFI. Place publique a signé un texte comme quoi la totalité des partis de gauche ferait le maximum pour lutter contre l'extrême droite. Mais ce n'est pas aux dépens de nos principes fondamentaux. On a posé des conditions, s'ils ne sont pas d'accord, on ne fera pas partie de ce truc », rapporte l'entourage du député européen à L'Opinion, ce mardi 11 juin.

Une union des gauches contre-nature

La veille au soir, l'ensemble des partis de gauche avait entériné un accord de principe autour de la constitution d'un « nouveau front populaire ». Le communiqué affirme vouloir « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » et « porter un programme de rupture ». Sont signataires Les Écologistes, La France insoumise, les socialistes, les communistes et Place publique, le parti de Raphaël Glucksmann.

Cependant, au moment même où les responsables de ces formations politiques discutaient des termes de leur accord, Raphaël Glucksmann était invité sur un plateau télévisé. C'est donc sa porte-parole et coprésidente du parti Place publique, Aurore Lalucq, qui participait à la réunion.

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