« Plus de fric pour l'hôpital public » : Macron pris à partie par des soignants

« Plus de fric pour l'hôpital public », proclamait une banderole brandie par plusieurs soignants.
« Plus de fric pour l'hôpital public », proclamait une banderole brandie par plusieurs soignants.

Emmanuel Macron s'est heurté à un mur. Le président de la République a défendu, mardi 6 octobre 2020, « l'engagement fort » pris par le gouvernement pour améliorer les conditions de travail des soignants, au cours d'un échange animé avec du personnel d'un hôpital de Paris qui réclamait des augmentations salariales plus importantes. « Je ne veux pas laisser tomber l'hôpital ! » a assuré le chef de l'État face à des soignants de l'hôpital Fondation Rothschild qui étaient sortis dans la rue alors qu'il visitait une association voisine soutenant les « aidants ». « Plus de fric pour l'hôpital public », proclamait une banderole brandie par plusieurs d'entre eux.

« On est tous mobilisés. [?] Il y a eu un gros travail » avec les accords du Ségur de la santé signés en juillet entre le gouvernement et les organisations professionnelles et syndicales. Ce sont « des actes, pas que des mots » qui portent sur un déblocage de « plus de huit milliards d'euros par an, ce qui n'a jamais été fait », a-t-il précisé. « J'entends les colères » de ceux qui « disent que ça ne va pas assez vite », a-t-il ajouté face aux demandes, parfois insistantes, lancées par les soignants présents. Il a appelé à la patience en attendant l'examen par le Parlement dans les prochaines semaines du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021. « Il n'y a pas les renforts, mais il y a les patients » qui arrivent plus nombreux avec la reprise de l'épidémie du Covid-19, a criti [...] Lire la suite