Des frappes américaines et britanniques ciblent les houtistes, qui promettent de répliquer

Au moins 16 morts et 35 blessés. C’est le bilan des frappes menées dans la nuit de jeudi à vendredi au Yémen par les forces américaines et britanniques, rapportent ce matin plusieurs médias. Ces attaques conjointes ont été menées contre 13 sites des rebelles houthistes – soutenus par l’Iran –, afin de prévenir de futures actions armées, a affirmé le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

Le commandement a affirmé dans son communiqué sur X que ces frappes s’inscrivaient dans le cadre d’une politique d’“autodéfense”. “Ces sites représentaient une menace pour les forces américaines et de la coalition ainsi que pour les navires marchands dans la région”, a-t-il écrit.

Depuis novembre, les houthistes ont mené des dizaines d’attaques contre des navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, en solidarité avec Gaza, perturbant ainsi, dans une assez large mesure, la navigation dans ces eaux stratégiques.

Ce mercredi 30 mai, le groupe armé pro-Téhéran – qui contrôle la capitale, Sanaa, et une large partie du nord du Yémen –, a revendiqué l’attaque contre un vraquier et plusieurs autres navires dans cette zone maritime. Il assure que ces tirs sont en réponse aux frappes israéliennes sur la ville de Rafah, devenue l’épicentre de la guerre dans la bande de Gaza.

“Nous répondrons à l’escalade par l’escalade”

“Le bilan des martyrs dans les frappes aériennes américano-britanniques sur la station de radio de Hodeïda et le port de Salif est monté à 16 morts et 35 blessés”, a affirmé Al-Massira, le média des houthistes, qualifiant les frappes d’“agression américano-britannique”. Le premier bilan humain faisait état de 14 morts et 30 blessés.

Dans un commentaire sur X, un membre du bureau politique du groupe a juré vengeance et promis une recrudescence des attaques. “L’agression américano-britannique ne nous dissuadera pas de poursuivre nos opérations […]. Nous répondrons à l’escalade par l’escalade”, a affirmé Mohammed Al-Bukhaiti.

Et d’ajouter :

“Nous ne nous arrêterons pas tant que les crimes génocidaires à Gaza ne s’arrêtent pas et que le siège imposé à ses habitants n’est pas levé.”

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