François Fillon propose un baccalauréat réduit à quatre épreuves

François Fillon, le 26 janvier, à l'Assemblée nationale.

L'ancien Premier ministre plaide pour que plusieurs épreuves fassent l'objet d'un contrôle continu.

A une semaine du début du baccalauréat, François Fillon, candidat à la primaire de la droite et du centre pour 2017, propose de réformer le diplôme, qui ne porterait plus que sur quatre épreuves, mais «avec un niveau d’exigence accru». Ce qu'il explique dans une «Lettre aux enseignants», postée ce jeudi sur son blog.

«Si nous voulons arrêter l’échec de plus de la moitié des étudiants en première année d’université, le baccalauréat devrait être plus solide dans son contenu et plus simple dans son organisation : quatre épreuves, avec un niveau d’exigence accru», écrit celui qui a été ministre de l’Education (2004-2005). Ces épreuves seraient passées «début juillet, pour ne pas supprimer chaque année des semaines de cours, toutes les disciplines ne faisant pas l’objet d’épreuves, étant notées en contrôle continu». L’ancien Premier ministre propose par ailleurs «d’avancer la scolarité obligatoire à cinq ans, au lieu de six ans, afin de donner aux élèves une année supplémentaire d’apprentissage de la lecture».

«L’échec que représente depuis longtemps la sortie du système éducatif sans qualification de 120 000 jeunes chaque année doit être sérieusement traité dans un pays qui compte autant de chômeurs. Pour la plupart ces jeunes avaient quitté l’école primaire en ne maîtrisant pas la lecture», explique François Fillon, pour justifier sa proposition.

Selon lui, «les professeurs devraient être formés aux dernières avancées des sciences cognitives afin d’utiliser les méthodes les plus efficaces pour apprendre à lire aux enfants». Il estime également que «les programmes de l’école devraient être recentrés en consacrant les trois quarts du temps de classe à la lecture, à l’écriture, au calcul, à l’étude des grands personnages et des grandes dates de l’histoire de France».

Autres propositions : faciliter l’apprentissage, faire faire aux étudiants qui envisagent (...)

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