Francis Cabrel : son havre de paix (et de musique) à Astaffort

 

Il y a tout dans le nom Astaffort : les A qui chantent, le R qui roule et la dernière syllabe qui traîne, bref, l’accent du Sud-Ouest. Né à Agen, c’est dans ce village de 2000 habitants dans le Lot-et-Garonne, à la frontière avec le Gers, que Francis Cabrel a grandi avec ses parents, sa sœur Martine et son frère Philippe.

Une enfance entre le chant des cigales et les chansons de Bob Dylan, Neil Young ou Leonard Cohen que Francis Cabrel s’amuse à traduire et à reprendre en français en s’accompagnant à la guitare. Guitare qui l’aide à affronter sa timidité. Petit à petit, il prend confiance, il crée des groupes et monte sur scène dans les bals des villages voisins.

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Astaffort, dans le Lot-et-Garrone, à la frontière avec le Gers, où réside Francis Cabrel © Google Maps

Parenthèse parisienne

Pour lancer sa carrière de chanteur, Francis Cabrel s’est installé à Paris avec son épouse, dans le quartier de la Défense. Mais c’est à Astaffort, où il “descend” régulièrement, qu’il écrit : « Il est nécessaire d’avoir tout un ensemble de choses, dont le silence, dont les bonnes odeurs, notamment, et puis aussi, il y a les pierres qu’on connaît », disait-il sur France 3 en 1985.

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Francis Cabrel en 1980 © Gianni Ferrari/Cover/Getty Images / Getty Images

L’influence du Sud-Ouest se ressent dans ses chansons, au-delà de son accent, dans ce qu’elles ...


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