La France, toujours en guerre contre les terroristes dans le Sahel

La force française Barkhane a pour vocation d'agir contre les groupes jihadistes dans l'ensemble de la bande sahélo-saharienne.

L’opération Barkhane, menée par la France en partenariat avec les pays de la zone, a pour objectif de lutter contre le terrorisme dans la région. Un travail de longue haleine menée par les militaires.

Lancée le 1er août 2014

La lutte contre les groupes armés terroristes dans les cinq pays de la bande sahélo-saharienne ne connaît pas de répit. Même si l’opération Barkhane, déclenchée en Août 2014 avec 3000 hommes, ne fait pas toujours la une de l’actualité, les actions menées par l’armée française conjointement, dans la plupart des cas, avec les armées des pays concernés se poursuivent à un rythme soutenu.

Mais l’engagement des troupes au sol, appuyé par des moyens aéro-terrestres ou aériens, a désormais changé de nature. «En janvier 2013 Serval, c’était le coup de marteau. Avec Barkhane, on passe le rateau», explique l’Etat-major des Armées, boulevard Saint-Germain à Paris. Un changement de nature qui implique logiquement une présence sur le terrain de longue durée.

Les troupes remettent pied là où elles ont déjà agi

Après avoir délogé les terroristes de leur sanctuaire, avoir détruit leurs donjons et châteaux forts, notamment dans le massif de l’Adar des Ifoghas, fief de Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), les forces armées veulent éviter toute nouvelle sanctuarisation de ces groupes armées. Une tâche rendue d’autant plus difficile que bien qu’affaibli militairement, l’adversaire mise aujourd’hui sur la mobilité. «Le but est de maintenir la pression sur lui et de lui dénier toute liberté d’action», poursuivent les stratèges de l’Etat-major.

Les troupes remettent pied là où elles ont déjà agi afin d’éviter la mise en place de points relais logistique et de contrôler les points de passage. Dernière opération en date, celle menée dans le massif du Tigharghar dans le nord-est du Mali sur un territoire équivalent à celui de la Haute-Savoie et qui s’est soldé entre autres par la mise hors de combat d’un groupe jihadiste avec quatre morts et plusieurs blessés.

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