La France pas un pays de sport ? L’avis tranché de Yannick Noah avant les JO : "Il y a ce scepticisme"

Depuis la sortie cinglante de Florent Manaudou sur la vision du sport en France le 11 novembre dernier, le débat est lancé. Sur le plateau de Quelle époque, le champion olympique avait vivement critiqué la considération que pouvait avoir le monde du sport dans son pays : "Ils ont réduit de quatre à deux les heures d’EPS. On ne peut pas dire « je veux être la meilleure nation » en mettant les moyens comme ça. Ce n’est pas possible. J’ai mon ancien colocataire qui est parti en Australie, qui pour le même boulot gagne cinq fois plus et qui entraîne des gens qui sont un petit peu moins talentueux. On va en gagner, certainement plus, mais on n’a mis des choses en place il y a deux ans. Pour préparer des Jeux olympiques, il faut mettre huit ans, douze ans en avance. J’ai vu les Anglais le faire en 2012. Ils ont mis énormément de choses autour de 2009, 2010 et ils ont explosé en 2016, 2020. On ne peut pas, juste parce qu’on a mis des choses en place sur les deux dernières années, doubler le nombre de médailles, ce n’est pas possible."

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À l'occasion d'un entretien accordé au Parisien ce dimanche 9 juin, Yannick Noah a été interrogé sur le sujet. Celui qui a récemment été nommé capitaine de l'équipe de France masculine de tennis-fauteuil a fait part d'une vision plus mesurée que celle de Florent Manaudou : "Il doit y avoir de ça. Disons que la France n’est pas un pays de sport jusqu’au moment où elle gagne, a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "C’est toujours la même dynamique. Après, quand tu arrives à gagner, ça devient un amour à vie, je suis bien placé pour le savoir… Ce n’est pas qu’on n’aime pas le sport, mais c’est co...

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