France-Italie: Garbisi s'excuse auprès de "toute l'Italie" après avoir manqué la pénalité de la gagne
Il avait la pénalité de la gagne au bout du pied, le destin de l’équipe de France entre ses mains. Pressé par le temps pour taper cette pénalité à la sirène, Paolo Garbisi a finalement échoué dans sa tentative, ratant l’opportunité d’inscrire cette journée dans les livres d’histoire avec un succès qui aurait fait date.
"Je suis déçu pour mes coéquipiers, tous nos supporters, il faut que je sois à la hauteur de ce job. Je ne l’ai pas été aujourd’hui, c’est pour ça que je m'excuse auprès de mes coéquipiers et de toute l’Italie", a confié Garbisi en préambule d’une sévère séance d’autoflagellation.
"Le nul est un bon résultat, mais gagner, c’était mieux. Il y avait de la place. Je le prends pour moi, ça va rester dans un coin de ma tête encore un moment", a poursuivi le joueur du RC Toulon au micro du diffuseur France Télévisions.
Quesada: "Je suis fier"
Écrasé à Dublin (0-36) après avoir fait trembler l’Angleterre (24-27) en ouverture du Tournoi, l’Italie a arraché face au XV de France un nul historique (13-13) qui a des allures de victoire pour une équipe plutôt abonnée à la cuillère de bois. Contrairement à son ouvreur, le sélectionneur Gonzalo Quesada n’a pas fait la fine bouche, préférant retenir la réaction de ses joueurs.
"J'étais content de voir que, après l'Irlande où on n'avait pas eu un ballon, on pouvait mettre un peu la défense adverse en difficulté. La réaction des joueurs à la mi-temps m'a beaucoup plu. Il y avait une énergie bizarre, les joueurs y croyaient. Il y a eu un changement de mentalité qui m'a plu. Quand on récupère la pénalité à la dernière minute, le temps de descendre sur le terrain, j'y ai cru... C'était un ascenseur émotionnel. Je suis heureux du boulot, des progrès qu'on a fait mais pas super heureux. Je suis fier mais il y a du boulot."