La France, championne du monde des ronds-points

On les appelle familièrement ronds-points mais, selon le code de la route, le terme exact est "carrefours giratoires". L’idée est née au début du XXe siècle, dans un contexte de trafic routier naissant. Pour couper court à l’anarchie qui menace, l’urbaniste Eugène Hénard imagine alors un anneau routier dans lequel tous les véhicules rouleraient dans le même sens. Le premier rond-point français est construit place de l’Étoile à Paris en 1906, mais il fait aujourd’hui figure d’exception avec son système de priorité à droite.

En 1984, le principe de la priorité accordée aux véhicules circulant à l’intérieur de cet anneau est adopté : ceux qui veulent y entrer doivent céder le passage. On comprend rapidement l’intérêt de ce dispositif routier qui force les conducteurs à ralentir et s’avère moins dangereux que les croisements en T, où les collisions génèrent plus d’accidents graves. Son principal défaut est qu’en cas de trafic dense il peut occasionner des bouchons, y compris en rase campagne. En quarante ans, on a vu fleurir des milliers d'installations circulaires où le terre-plein central est souvent prétexte à l'exposition d’œuvres plus ou moins esthétiques. Symbole de la "France moche " ou de la sécurité routière, notre rond-point ? Sans doute un peu des deux.

Exception faite du Brésil, le rond-point reste une spécificité européenne. Selon certaines estimations, la France compterait près de la moitié des carrefours giratoires du monde ! On dénombre en France 42 986 ronds-points. (...)

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