France, Australie, Russie, Banksy : les informations de la nuit

France : le déficit dérape. Emmanuel Macron a enchaîné les réunions mercredi soir à l’Élysée sur le déficit public, qui devrait être “significativement” supérieur aux 4,9 % du PIB prévus selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. D’après une information du journal Les Echos, publiée mercredi, le gouvernement craindrait désormais un déficit qui atteindrait 5,6 % du PIB pour 2023. Le Figaro cite, lui, une source selon laquelle il atteindrait 5,5 % avec une marge d’erreur de 0,3 point. Le chiffre du déficit doit être confirmé mardi 26 mars par l’Institut national de la statistique (Insee). Le dérapage anticipé menace la crédibilité de la France sur les marchés. “La dette et le déficit de la France sont scrutés de près par les agences de notation, dont plusieurs pourraient dégrader la note de la France en avril”, rappelle le Daily Telegraph.

Le Royaume-Uni et l’Australie signent un nouvel accord de défense. Les deux alliés ont “renforcé jeudi leur coopération” en approuvant un document facilitant le déploiement et les opérations des soldats de chaque nation dans l’autre, résume CNBC. Le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a signé l’accord avec son homologue australien, Richard Marles, lors d’une cérémonie au parlement de Canberra. Il ne s’agit toutefois pas un pacte de défense mutuelle à part entière, qui obligerait l’une des parties à intervenir si l’autre était attaquée ou menacée. Mais les deux parties ont déclaré “s’être engagées à s’impliquer” mutuellement en cas de menace. L’Australie a déjà conclu un accord de longue date sur le statut des forces avec les États-Unis. Aux côtés de Washington, Canberra et Londres sont membres de la jeune alliance de défense AUKUS, un pacte visant à freiner l’expansion militaire chinoise dans la région Asie-Pacifique. L’un des principaux piliers du pacte AUKUS vise à doter l’Australie d’une flotte de puissants sous-marins à propulsion nucléaire. L’accord de jeudi faciliterait ainsi, par exemple, la formation des marins australiens sur les sous-marins nucléaires britanniques, ou l’installation d’équipages britanniques en Australie.

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