François-Xavier Bellamy veut « reconstruire » la droite et tacle ceux qui ont « changé de camp »

François-Xavier Bellamy, ici le 27 mai 2024, est la tête de liste LR aux élections européennes du 9 juin.
JULIEN DE ROSA / AFP François-Xavier Bellamy, ici le 27 mai 2024, est la tête de liste LR aux élections européennes du 9 juin.

POLITIQUE - Un « nouveau départ ». Voici ce pour quoi plaide la tête de liste Les Républicains aux européennes, François-Xavier Bellamy dans une interview publiée dans Le Figaro ce lundi 3 juin, alors que son parti est à la peine dans les sondages.

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« L’élection du 9 juin est l’occasion de tourner une page. Je ne me suis pas engagé pour refaire l’histoire, mais pour écrire l’avenir d’une droite renouvelée, sérieuse, cohérente. Votre vote peut donner l’élan dont nous avons besoin pour reconstruire », appelle François-Xavier Bellamy dans cet entretien.

« C’est le moment de refonder cette famille politique qui peut seule répondre aux aspirations du pays », insiste l’eurodéputé sortant dont la liste stagne dans les sondages entre 7 et 8 %, à quelques jours du scrutin de dimanche.

Bellamy croit en la « relève »

« Il y a une relève à droite, qui a refusé le cynisme des débauchages et des reniements, qui veut la clarté dont la France a besoin, et qui sait gagner des batailles », souligne la tête de liste LR. Un tacle adressé aux personnalités ayant cédé aux appels venus de l’extrême droite (RN, Reconquête !) ou de la majorité, ceux qui ont « changé de camp pour l’intérêt de leur carrière ».

Lui veut se « consacrer » à « ce nouveau départ ». « Et pour le mener à bien, nous n’avons besoin que du soutien de tous les Français qui aspirent à voir se relever un mouvement politique clair sur ses valeurs et exigeant dans son action », ajoute-t-il. Et insiste une dernière fois : « Si vous voulez reconstruire, c’est maintenant que cela se joue. »

Par ailleurs, à propos d’une alliance possible entre LR-Renaissance, l’eurodéputé balaye : « Ces rumeurs ne se fondent sur rien et n’ont pour but que de nous déstabiliser dans ces derniers jours de campagne. (...) Les opportunistes sont partis ; ceux qui restent ont tenu bon, parce qu’ils savent que notre devoir est d’incarner une alternative. »

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