Les Français ont besoin de rire, François Hollande est de retour

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« Oh Djadja ! J'suis pas ta catin. Djadja nan ! Y'a pas moyen Djadja ouais. » Que nos compatriotes les plus munichois soient rassurés. Ces mots bleus ne sont pas ceux bégayés par notre président à l'oreille de Vladimir Poutine après sa récente mise en garde atomique à qui oserait défier son autorité territoriale. Mais bel et bien les paroles bucoliques de la chanson « Djadja ». Une bluette féministe entonnée par toute une génération de crop tops, écrite et interprétée par la grande cantatrice franco-malienne Aya Nakamura.

En effet, du haut de son Olympe de plain-pied, Jupiter, l'homme à tout faire de la nation, a convoqué la reine du streaming francophone à l'Élysée, pour lui demander de venir chanter du Édith Piaf lors la cérémonie d'ouverture des JO. Réjouissons-nous, il aurait pu lui réclamer d'interpréter son propre répertoire.

Depuis, la polémique enfle, et la France se divise en deux camps irréconciliables : les pros Aya et les Aya-tollah. Personnellement, comme aurait dit Chirac, je m'en baleck. D'une part, j'ai horreur des cérémonies d'ouverture, et la seule bande-son qu'on risque d'y entendre, c'est la sirène des haut-parleurs de la brigade fluviale demandant au zodiac des Soulèvements de la Terre de regagner la rive.

Pourtant, le parallèle entre les deux artistes se défend. Franchement, quelle autre chanteuse française internationalement connue pour ouvrir les JO qu'Aya Nakamura. David Guetta ? Qui n'est ni chanteuse ni chanteur, et qui est certaine [...] Lire la suite