Fournitures scolaires : le grand flou des substances chimiques

Septembre est traditionnellement un mois de retour en classe, qui se traduit dans les commerces par un rayon papeterie et autres fournitures plus dense qu’à l’ordinaire. Or, depuis quelques années, la rentrée s’est accompagnée de plusieurs études conduites par le Danish Environmental Protection Agency , l’Ademe , l’UFC Que choisir  ou encore 60 Millions de Consommateurs  qui ont mis en évidence la présence ou l’émission de substances chimiques (notamment des phtalates, du formaldéhyde, des substances allergisantes, etc.) dans les fournitures scolaires ou de bureau. Des signaux qui ont poussé l’Anses à s’autosaisir sur le sujet.

Inhalées, ingérées ou en contact avec la peau, ces substances chimiques peuvent pour certaines entraîner des effets sur la santé : certains phtalates (utilisés comme plastifiants) peuvent être toxiques pour la reproduction ou des perturbateurs endocriniens, etc. ; le formaldéhyde (utilisé comme biocide, dans les résines ou encore comme conservateur) est sensibilisant cutané et cancérogène…

Ces effets pourraient être observés notamment chez les enfants, qui ont tendance à mettre à la bouche certains objets. Ces produits étant utilisés au quotidien, l’Agence a ainsi décidé d’identifier les substances qui y sont spécifiquement présentes.

Aucune catégorisation officielle des fournitures scolaires et de bureau n’existe aujourd’hui que ce soit en France, en Europe ou dans le monde. Ainsi, dans le cadre de cette étude, l’Anses a réalisé des recherches des dif...


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