Ukraine, Gaza, européennes… Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron

C'était une prise de parole décriée par les oppositions. Après avoir rendu hommage au sacrifice des forces alliées depuis Omaha Beach pour le 80^e anniversaire du Débarquement, Emmanuel Macron était l'invité du 20 heures de TF1 et de France 2, jeudi soir, depuis l'abbaye aux Hommes, à Caen.

Face à Gilles Bouleau et à Anne-Sophie Lapix, le chef de l'État a annoncé que la France allait céder des Mirages 2000-5 à Kiev et former une brigade de 4 500 soldats ukrainiens. Il a répété qu'il n'y avait « pas de tabou » sur l'envoi éventuel d'instructeurs militaire français en Ukraine, tout comme sur la reconnaissance d'un État palestinien, précisant toutefois que ce n'était « pas le bon moment ». S'il a tenté de rester au-dessus de la mêlée des européennes en appelant les Français « à aller voter » dimanche 9 juin, il a également mis en garde face au spectre « d'une minorité de blocage » de l'extrême droite au Parlement européen.

Guerre en Ukraine : la France va fournir des Mirages 2000 et former 4 500 soldats ukrainiens

C'est l'annonce la plus forte d'Emmanuel Macron. Le chef de l'État a dévoilé les contours d'une « nouvelle coopération » avec l'Ukraine, alors que Volodymyr Zelensky était présent en Normandie et sera reçu à l'Élysée vendredi. Paris va céder un nombre – qui sera précisé ultérieurement – de Mirages 2000-5 à l'Ukraine, comme d'autres pays l'ont fait avec des F-16. Le but est de « permettre à l'Ukraine de protéger son espace aérien ». Les pilotes ukrainien [...] Lire la suite