Football féminin : le patron de la Fédération espagnole refuse de démissionner

Auteur d'un baiser volé Luis Rubiales refuse de démissionner.  - Credit:JOSE BRETON / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Auteur d'un baiser volé Luis Rubiales refuse de démissionner. - Credit:JOSE BRETON / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Malgré la polémique importante après son baiser volé à l'encontre de la joueuse espagnole Jenni Hermoso, le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a annoncé au cours d'une assemblée générale extraordinaire, ce vendredi 25 août, qu'il ne démissionnerait pas de son poste.

Dans un discours d'une demi-heure à l'ouverture d'une assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) convoquée pour traiter de cette polémique, M. Rubiales a commencé par présenter « [ses] excuses », notamment à la reine Letizia, mais s'est décrit comme victime d'une « tentative d'assassinat social ».

M. Rubiales s'est justifié en affirmant que le baiser sur la bouche qu'il avait infligé dimanche soir à Jenni Hermoso – joueuse de l'équipe nationale d'Espagne qui venait de remporter la Coupe du monde – avait été « spontané, mutuel […] et consenti ». « Je ne vais pas démissionner ! Je ne vais pas démissionner ! » a-t-il lancé devant plusieurs dizaines de délégués de la RFEF.

Une agression sexuelle selon la loi espagnole

M. Rubiales, qui a eu 46 ans cette semaine, s'en est aussi pris au « faux féminisme » qui « ne cherche pas la vérité ». Il a notamment attaqué nommément trois femmes membres du gouvernement, dont la ministre communiste du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, qui avait été l'une des premières à exiger sa démission.

Selon la totalité des médias espagnols, Luis Rubiales avait informé jeudi son équipe q [...] Lire la suite