Football : les championnes du monde se mettent en grève

L'attaquante espagnole Jenni Hermoso lors de la finale du Mondial en Australie face à l'équipe d'Angleterre.  - Credit:NORVIK ALAVERDIAN / NurPhoto / NurPhoto via AFP
L'attaquante espagnole Jenni Hermoso lors de la finale du Mondial en Australie face à l'équipe d'Angleterre. - Credit:NORVIK ALAVERDIAN / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Nouveau rebondissement dans le scandale du baiser forcé du patron de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, à l'attaquante Jenni Hermoso. Alors que Rubiales a rejeté les appels à la démission, les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, ont annoncé vendredi 25 août dans un communiqué du syndicat Futpro qu'elles refusaient de rejouer avec la Roja « si les dirigeants actuels [étaient] maintenus ».

Le texte, déjà signé par 81 joueuses, reste ouvert à d'autres signatures, a précisé le syndicat. Dans le même communiqué, Jenni Hermoso a indiqué qu'elle n'avait « à aucun moment consenti à ce baiser » : « Je ne tolère pas qu'on mette en doute ma parole et encore moins que l'on invente des propos que je n'ai pas dits ».

Jenni Hermoso s'est également exprimée à travers un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, livrant sa version des faits : « Je me suis sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part », a-t-elle écrit.

« C'en est fini de l'impunité des actes machistes »

De quoi démonter totalement la défense de Luis Rubiales, qui a refusé de démissionner de son poste quelques heures plus tôt devant l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid. En poste depuis 2018, l'ancien défenseur s'est lancé dans une contre-attaque, affirmant que le baiser était, selon lui [...] Lire la suite