Quel foot espagnol en cas d'indépendance de la Catalogne ?

L'équipe du Real Madrid à Barcelone lors du clásico, en décembre.

Pour l'instant fictive, une sortie des clubs catalans de la Liga a été relancée par les déclarations du patron du foot espagnol. Le paysage du sport ibérique et même européen pourrait alors grandement changer.

L’Espagne est en pleine crise politique et d’identité. En guise de catalyseur, le référendum catalan du 1er octobre, désiré par une grande partie de la classe politique régionale mais contesté par Madrid, qui est allé jusqu’à arrêter des organisateurs et confisquer du matériel dévolu au scrutin. Les questions sur une éventuelle indépendance sont multiples (rapport entre la Catalogne et ce qui restera de l’Espagne, l’intégration dans l’Union européenne, la place de la langue espagnole dans le nord-est de la péninsule ibérique…). Et le sport n’y déroge pas. A tel point que Zinédine Zidane, le coach du Real Madrid, a très sérieusement répondu à une question sur ce sujet, déclarant «ne pas imaginer une Liga espagnole sans Barcelone». Quel serait le paysage footballistique espagnol en cas d’indépendance politique de la Catalogne ?

Le patron de la Liga met le feu aux poudres

«Les clubs catalans ne pourront pas jouer en Liga si l’indépendance est prononcée.» Javier Tebas, sulfureux patron du foot espagnol, a balancé cette bombe le 9 septembre au très sérieux El País. Etrange si on se souvient de ses déclarations peu après avoir été élu à son poste en 2013 : «L’important pour la Liga, au niveau économique, c’est que le Real Madrid et le FC Barcelone soient toujours devant.»

Mais il s’agit d’abord de savoir qui est Tebas. Adepte des sorties tonitruantes, tantôt moralisateur sur les sommes dépensées par le Paris-SG cet été, notamment pour Neymar, ou fossoyeur de ce qui restait de la scène ultra en Espagne, l’ancien dirigeant du CD Badajoz fait aussi l’objet d’une enquête pour fraude fiscale.

Il a par ailleurs un avis sur la politique. A El Mundo, en 2016, il délivrait ses «pensées» : «Il y a trop de tapettes dans la droite espagnole. La droite a toujours été lâche. […] (...)

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