Fonds d’aide à la presse : Google fait son bilan d’étape

Créé en 2013, le Fonds Google-AIPG pour l’innovation numérique de la presse a présenté mardi son premier bilan au Numa, l’«accélérateur» de start-up basé dans le quartier du Sentier, à Paris.

Combien de projets financés ?

Doté d’un budget de 60 millions d’euros pour une période de trois ans, le fonds - dont la création avait été actée en février 2013 entre le moteur de recherche américain, le gouvernement et les représentants de la presse d’information - a reçu 44 dossiers en 2014, soit six de plus qu’en 2013. 31,8 millions d’euros ont été au total alloués entre 2013 et 2014.

Qui sont ses bénéficiaires ?

Les «pure players» de la presse arrivent en tête avec 7 projets financés en 2014, devant la presse quotidienne régionale (5 projets), la presse nationale et les hebdomadaires spécialisés (4 projets chacun). «C’est un vecteur de croissance pour les acteurs du secteur, explique Ludovic Blecher, le directeur du Fonds. En répondant aux nouvelles attentes de consommation de l’information, ils tirent profit des opportunités offertes par le développement numérique.»

Quels types de projets ont été retenus ?

Les projets de «monétisation» du contenu via des offres payantes ont le vent en poupe. Le «big data» permettant de mieux valoriser les audiences est aussi au cœur de plusieurs projets ainsi que le développement de nouveaux formats vidéo, photo et de data journalisme. Autre tendance, les déclinaisons internationales en ligne, comme celle du Monde à destination de l’Afrique ou du Figaro avec une offre éditoriale en mandarin. Une techno-liste à la Prévert dans laquelle on retrouve aussi le développement d’un moteur sémantique, un autre de «widgétisation» et un projet de curation «du meilleur journalisme» porté par l’International Herald Tribune dont le siège est à Paris.

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