Toutes ces fois où Gabriel Attal a fait d’un sujet la première de ses priorités depuis qu’il est à Matignon

POLITIQUE - Le Larousse définit la priorité comme « le fait pour quelque chose d’être considéré comme plus important que quelque chose d’autre ». Depuis sa nomination à Matignon le 9 janvier dernier, Gabriel Attal a tenu à rappeler à de nombreuses reprises la priorité de son gouvernement. Sauf qu’en moins d’un mois, celle-ci a déjà changé plusieurs fois, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Gabriel Attal Premier ministre : 5 choses que vous ne saviez peut-être pas sur lui

Fraîchement nommé Premier ministre, Gabriel Attal s’est défendu d’abandonner l’Éducation nationale, dont il a géré le portefeuille quelques mois seulement. « Je le dis d’emblée mesdames et messieurs, j’emmène avec moi ici, à Matignon, la cause de l’école » a-t-il garanti lors de sa passation de pouvoir avec Élisabeth Borne, en réaffirmant que l’école est « la mère de nos batailles. »

Trois jours plus tard, il réitère sa promesse à grand renfort de pléonasme lors de la passation de pouvoir avec Amélie Oudéa-Castéra et à l’issue de son premier déplacement dans une école des Yvelines. « L’école sera une priorité absolue » martèle-t-il.

Quand la crise agricole bouleverse l’agenda

Gabriel Attal multiplie les déplacements pour montrer qu’il est à la tâche. Mais la colère des agriculteurs perturbe le gouvernement qui a négligé les signes avant-coureurs. Le Premier ministre gère sa première crise et change de pied. « On a décidé de mettre l’agriculture au-dessus de tout », annonce-t-il le 26 janvier lorsqu’il est en Haute-Garonne pour apporter des réponses au mouvement.

Parallèlement, le Premier ministre travaille sa déclaration de politique générale qu’il livre devant le Parlement. Un discours censé donner les grandes orientations de son gouvernement. « Le premier de mes combats restera celui du travail » révèle-t-il devant les sénateurs le 31 janvier. Gabriel Attal l’assure : «[s]on cap est clair », mais sa direction peut changer avec le vent.

À voir également sur Le HuffPost :

Du remaniement à la crise agricole, comment Macron et Attal mettent « en pause » leur ambition écologique

À Bruxelles, on a suivi les agriculteurs au blocage du Parlement européen