Flash Invaders, le Pokémon Go rétro et arty

Capture d'écran du site d'Invader, représentant une mosaïque à Istanbul.

Dans le monde, ils sont des milliers à flasher sur leur smartphone les Space Invaders croisés dans la rue. Rencontre avec l’artiste qui a fait de ses oeuvres d’art un phénomène virtuel.

Depuis plus d’un an maintenant, Emmanuel Pujol, un consultant digital de 35 ans, arpente les rues de Paris, prêt à dégainer son smartphone à la moindre occasion. Contrairement à plus de 20 millions de personnes, le promeneur n’espère trouver ni Pikachu, ni Bulbizarre. Emmanuel quête pour sa page Instagram les Invaders, des personnages faits de mosaïque, qui envahissent les villes du monde entier depuis une vingtaine d’années.

Du jeu vidéo au street art

A l’origine, ces aliens old school étaient les héros d’un jeu d'arcade japonais. Sorti à la fin des années 1970, ce dernier avait très vite rencontré un franc succès, si bien que l’on raconte aujourd’hui qu’il aurait causé au Japon une pénurie de pièces de 100 yens, les seules acceptées dans les bornes d’arcade où l’on jouait à tuer les petits monstres.

Parmi les fans de la première heure, se trouve un Français né en 1969. Désormais artiste sous le nom de code d’Invader, il se souvient avoir passé quelques heures, petit, à dégommer des aliens à coups de laser. Ce n’est que vingt ans plus tard, la trentaine à peine entamée, qu’il s’est décidé à en faire sa source d’inspiration. Le «nostalgique» sort alors d’études d’art des plus classiques, et trouve le milieu «un peu coincé». Il voudrait faire de ses mains quelque chose d’un peu différent, de moins conventionnel que ses camarades de promo. S’il débute par de simples tableaux, sur lesquels il peint des Space Invaders, il s’interroge donc très vite sur le support et la matière. Lui vient l’idée de «donner corps au pixel, via des mosaïques». Puis, «comme la mosaïque est faite pour être collée sur des supports extérieurs», et qu’il est par ailleurs passionné de street-art, Invader se dit qu’il serait intéressant de les cimenter sur les murs des villes. «En fait, confie-t-il à Libération, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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