La flamme olympique, objet de toutes les attentions
Avec l’arrivée de la torche à Marseille dans cinq jours, c’est une nouvelle étape vers les Jeux olympiques qui sera franchie mercredi. Objet de toutes les attentions, cette flamme sera portée par Florent Manaudou, premier relayeur sur le sol français, et sera transmise aux 11.000 éclaireurs de France et d’outre-mer. Depuis son allumage à Olympie le 16 avril et son embarcation à bord du Belem 10 jours plus tard, tout s’est parfaitement enchainé.
Mais c’est peut-être maintenant que le plus dur commence. D’abord parce qu’elle sera exposée aux yeux de tous les Français, et donc de tous les contestataires, qui chercheront à l’éteindre. Ensuite, parce qu’elle va cristalliser le symbole des anti-JO. Il y a fort à parier que certains chercheront à mettre en avant le prix payé par les villes ou les régions pour bénéficier de ce passage de flamme. D’autre préfèreront relever la difficulté d’apercevoir la flamme sortir de la torche, au point de penser que celle-ci s’est éteinte.
Un enthousiasme qui va crescendo
Mais la vérité c’est que nous sommes à 84 jours des Jeux et que l’excitation va aller crescendo. Entre le J-100, l’embarcation de la torche au Pirée et son débarquement le 8 mai à Marseille, l’enthousiasme se fait de plus en plus sentir. C’est presque comme si les derniers appels à la grève (cette fois-ci ce sont les éboueurs qui se manifestent) étaient passés au second plan.
La France est un pays qui se réveille une fois la compétition commencée. En 1998, il avait fallu attendre les demi-finales de la Coupe du monde de football pour voir les Français dans la rue. L’arrivée de la flamme à Marseille ne provoquera pas cette ferveur dans le pays. Elle sera néanmoins un bon premier indicateur pour constater si les Jeux arrivent à embarquer les Français dans leur sillage. De notre côté, on est prêt à le parier.