Fiscalité : Ayrault défend sa «révolution de velours»

Jean-Marc Ayrault, le 16 juin, à l'Assemblée.

L'ancien Premier ministre monte en première ligne pour défendre l'amendement qu'il co-signe avec le député PS, Pierre-Alain Muet.

Il ne veut pas qu’on lui colle l’étiquette du frondeur, mais il monte en première ligne. Jean-Marc Ayrault compte bien défendre en personne son désormais fameux amendement fiscal, introduisant une part de progressivité dans la future prime d’activité, à l’Assemblée. L’ancien Premier ministre s’envole certes pour le Japon mercredi avec une délégation de Nantes, son fief politique, mais il rentre dans une semaine. Et de toute façon, la discussion a été décalée au 12 novembre, lors de l’examen de la deuxième partie du projet de loi de Finances (PLF). Le co-auteur de l’amendement, le député du Rhône Pierre-Alain Muet, prendra lui la parole dès mardi, lors de la discussion générale sur le PLF.

Faire respecter les promesses fiscales sans embarrasser le gouvernement

«Si l’on doit parler de révolution, c’est une révolution de velours. C’est plus proche de notre tempérament», glisse à Libération l’ancien chef du gouvernement. «Une révolution fiscale douce», complète Muet. Si les deux hommes rivalisent de prudence, c’est parce que leur idée a connu un succès surprise auprès des députés socialistes. Tout en assurant qu’ils ne veulent pas embarrasser François Hollande et le gouvernement, le duo a toutefois l’intention de mettre son amendement au vote. Devant le groupe PS, Ayrault a pris la parole mardi matin, pour la première fois depuis son départ de Matignon, en avril 2014. A la fois pour expliquer le report au 12 novembre, se féliciter de ce tempo idéal pour «mettre tout le monde d’accord» et, quand même, pour rappeler que les promesses fiscales du candidat Hollande n’avaient pas été engagées. De quoi chauffer quelques-uns des 137 signataires présents à la réunion. Où les prises de parole se sont enchaînées pour défendre la démarche d’Ayrault et Muet et critiquer l’argumentaire du ministre des Finances, Michel Sapin, qui a évoqué un (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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