Finistère : un incendie précoce détruit cinq hectares de végétation

L'origine du feu reste indéterminée et la gendarmerie a été saisie, a indiqué la préfecture du Finistère.

Un incendie, particulièrement précoce pour la pointe bretonne, a détruit le soir du 7 juin environ cinq hectares de végétation dans une sapinière de Saint-Goazec (Finistère) mais était "maîtrisé" jeudi matin, a-t-on appris auprès de la préfecture. L'origine du feu ayant touché cette commune proche des monts d'Arrée, où plus de 2.000 hectares de landes avaient été ravagés par les flammes l'été dernier, reste indéterminée et la gendarmerie a été saisie, a indiqué la préfecture du Finistère.

Aucune habitation menacée

L'incendie s'est déclaré mercredi en fin d'après-midi "dans une grande sapinière", à environ 2 km du bourg de Saint-Goazec, et aucune habitation n'a été menacée, a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Legris, adjoint au maire chargé de la sécurité. Il "se propageait très vite au départ notamment en raison d’un vent défavorable et menaçait 80 hectares de forêt", ce qui a nécessité l'intervention de moyens aériens, a expliqué la préfecture.

Un hélicoptère bombardier d'eau venu de Bordeaux a réalisé huit largages pour aider les pompiers déployés au sol qui avaient réussi à maîtriser les flammes sur l'ensemble des secteurs peu après la tombée de la nuit. Quatre groupes d'intervention feux de forêt (GIFF) ont passé la nuit sur place pour lutter contre d'éventuelles reprises.

Les pompiers procédaient jeudi matin à des opérations de "noyage", pour éviter notamment que la tourbe présente dans le sol n'alimente une reprise des flammes, a précisé Jean-Pierre Legris. Selon lui, les feux de végétation sont rares mais pas exceptionnels sur cette commune, très boisée, et où "la végétation est très sèche" actuellement.

"Si tôt c'est tout de même bizarre"

D'après les relevés de Météo-France, il n'y a pas eu de précipitations dans la zone de Quimper depuis le 15 mai. "On a déjà eu plusieurs grands incendies mais si tôt c'est tout de même bizarre", estime M. Legris. En mars 2014, 30 hectares de broussailles avaient ainsi été détruits, selon les pompiers du Finistère. Le service de [...]

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