Fin de vie : le principe de la « Kill Pill » retenu, l’émouvant « merci » de Charles Biétry

« Je souhaite choisir ma fin de vie », avait confié Emmanuel Macron en 2017. Sept ans plus tard, il ouvre la voie à cette possibilité pour tous. Dès le 27 mai, un projet de loi sera débattu au Parlement. Il prévoit de légaliser « une aide à mourir » permettant de s’administrer, seul ou à l’aide d’un tiers, une « substance létale ». « C’est le principe de la "kill pill" légalisée en 1997 dans l’Oregon, aux États-Unis », détaille Nathalie Berriau, l’une des 184 membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie. En parallèle, l’accès aux soins palliatifs sera développé. « C’est primordial, insiste-t-elle, 21 départements ne disposent pas d’unité spécialisée. » Le chef de l’État fera l’annonce officielle fin mars lors de la présentation d’une « stratégie décennale » sur ces questions.

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Le projet de loi doit être transmis d’ici 10 jours au conseil d’État. Il sera donc examiné à l’Assemblée dès le 27 mai et devrait arriver au Sénat « après l’été », a précisé la ministre des Relations avec le Parlement, Marie Lebec. Et il n’y aura pas de procédure accélérée, donc au moins deux lectures dans chaque chambre.

Face aux résistances attendues, le Premier ministre Gabriel Attal a appelé lundi les parlementaires à « un débat apaisé, éclairé, respectueux des positions de chacun », relevant que cette évolution de la loi est « attendue de longue date » et constitue « un...


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