Fin de vie : Jean-Luc Mélenchon estime que l'organisation d'un référendum serait "le plus raisonnable"

En organisant un référendum sur la fin de vie, "tout le monde s'inclinerait devant une décision collective", selon Jean-Luc Mélenchon. Il s'agirait de la solution "la plus raisonnable".

Après que la Convention citoyenne sur la fin de vie s'est prononcée en faveur de l'ouverture d'une "aide active à mourir" ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a estimé que ce débat "se situe en dehors des appartenances politiques" et que l'organisation d'un référendum sur le sujet serait "le plus raisonnable".

"(Le réferendum) serait le plus raisonnable, car tout le monde s'inclinerait devant une décision collective, chacun continuerait ensuite ses plaidoyers mais la décision serait prise" a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur France 3.

"Une liberté, pas une obligation"

Il a également appelé à éviter une réglementation de la fin de vie "qui contraigne" et s'est dit favorable à sa constitutionnalisation.

"La base de l'humanisme, c'est que l'être humain est maître de son histoire et tout ce qui va lui donner cette liberté sont des libertés fondamentales, c'est pourquoi je suis pour qu'elle soit dans la constitution" a-t-il expliqué, précisant que même si une aide active à mourir est adoptée, il s'agira "d'une liberté et pas d'une obligation".

Les 184 Français tirés au sort pour faire partie de la Convention citoyenne sur la fin de vie se sont en majorité prononcés pour ouvrir 'une aide active à mourir", mais à d'importantes conditions, comme le fait que le patient ait auparavant bénéficié d'un accompagnement approfondi, et qu'il ait pu à tout moment exprimer sa volonté.

Article original publié sur BFMTV.com

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