Fin de vie: la France promet 1,1 milliard de plus sur 10 ans pour les soins palliatifs

La moitié des malades qui ont actuellement besoin de soins palliatifs n'y ont pas accès, faute de moyens humains et de structures adaptées. Avant le passage du projet de loi sur la fin de vie en conseil des ministres qui ouvre le droit à une controversée « aide à mourir », le gouvernement s'est engagé à fournir un effort financier qui doit permettre des créations de lits supplémentaires à l'hôpital, mais aussi l'entrée à l'université d'une spécialité soins palliatifs pour former les soignants.

Le développement de ces soins aux patients en fin de vie était une condition sine qua none à la légalisation d'une aide à mourir. L'objectif pour le gouvernement est de pouvoir offrir systématiquement des soins palliatifs à tous les patients qui rempliraient les critères d'accès à l'aide à mourir. Aujourd'hui, a indiqué la ministre de la Santé Catherine Vautrin samedi dans une interview au Monde détaillant la stratégie de l'exécutif sur les soins palliatifs, rebaptisés « d'accompagnement », « seuls 30% des mineurs et 50% des adultes qui en ont besoin y ont accès ».

« En 2034, on aura 2,7 milliards d'euros consacrés aux soins d'accompagnement. Soit 1,1 milliard de plus qu'aujourd'hui », avec une montée en charge progressive, a-t-elle affirmé.

Unités, lits supplémentaires et formation

Le projet de loi prévoit aussi la création de « maisons d'accompagnement », des lieux autres que l'hôpital, pour accueillir des personnes gravement malades qui ne souhaiteraient pas être suivies à domicile.


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