« Pas la fin du monde » : le livre qui nous donne des raisons d’espérer

Grâce à une meilleure efficacité de la production agricole, nous pouvons laisser la faune et la flore sauvages réoccuper davantage de terres.  - Credit:CATERS/SIPA / SIPA / CATERS/SIPA
Grâce à une meilleure efficacité de la production agricole, nous pouvons laisser la faune et la flore sauvages réoccuper davantage de terres. - Credit:CATERS/SIPA / SIPA / CATERS/SIPA

Le spectre du réchauffement climatique, de la déforestation, de la pollution de l'air et de l'effondrement des écosystèmes fait peur. La multiplication des discours catastrophistes à ce sujet génère de l'éco-anxiété, notamment dans la jeunesse. N'adoptant qu'une tonalité négative, ils donnent à penser que nous serions en train de vivre la période la plus tragique de l'histoire de l'humanité.

Jeune étudiante, Hannah Ritchie s'en désespérait, jusqu'au jour où elle s'est rendu compte que ces discours n'étaient pas fondés. Loin de se détériorer, la situation mondiale s'améliore. Désormais responsable de la recherche à l'excellent Our World in Data – publication en ligne qui étudie l'évolution des grands problèmes mondiaux tels que la pauvreté, les inégalités et le changement climatique –, Ritchie offre dans son nouveau livre (Not the End of the World, ed. Chatto & Windus, 352 p., 22 £), que l’on espère bientôt traduit en français, une synthèse très accessible sur les raisons que nous avons d’espérer. Elle va même jusqu’à avancer que nous pourrions être les premiers, dans l’histoire de l’humanité, à laisser l’environnement dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvé, et à enfin atteindre un mode de vie durable.

Le mode de vie de nos ancêtres n'était pas « durable »

Par développement durable, il faut entendre un développement qui « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres bes [...] Lire la suite