Fin de cavale pour un détenu de Fleury-Mérogis retrouvé près de quatre mois après sa fuite

Après quatre mois de cavale, le dernier détenu encore en fuite après une évasion en forêt de Fontainebleau a regagné sa cellule avant son jugement.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Après quatre mois de cavale, le dernier détenu encore en fuite après une évasion en forêt de Fontainebleau a regagné sa cellule avant son jugement.

FAITS DIVERS - La fin d’une cavale qui aura débuté par une évasion en pleine forêt. Le 12 septembre dernier, deux détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) avaient réussi à prendre la poudre d’escampette lors d’une excursion. Ce mardi 2 janvier, plusieurs médias confirment que le dernier homme encore en fuite a été retrouvé depuis vendredi 29 décembre.

Interpellé à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, comme l’indiquent franceinfo et Le Parisien, le détenu âgé de 32 ans a finalement été arrêté lors d’un contrôle surprise d’une patrouille de police.

« Il a tenté de se dissimuler dans un café, où il a été interpellé », a indiqué le parquet de d’Évry-Courcouronnes au Parisien. Une arrestation inopinée qui permet de mettre fin au mandat d’arrêt européen lancé contre lui. Après son arrestation vendredi, le détenu a finalement été mis en examen pour évasion dès le lendemain, avant de retrouver sa cellule à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.

Nouveau jugement à venir

Un dénouement qui vient mettre fin à la cavale des deux hommes, qui avaient initialement réussi à échapper à la surveillance de leurs encadrants pénitentiaires en évoquant une envie pressante lors d’une sortie sportive en forêt de Fontainebleau.

L’autre fuyard, en prison pour trafic de stupéfiants, avait été retrouvé le premier deux semaines après son évasion. Il se trouvait dans un parc de Pantin lorsqu’il a été arrêté (par hasard) par la BAC avec des produits stupéfiants sur lui.

Déjà jugé pour cette évasion, cet homme de 37 ans dont la peine de prison devait prendre fin au terme de l’année 2024 a écopé de 15 mois de prison ferme pour trafic illicite et 3 mois pour son évasion. Quant au détenu retrouvé fin décembre, qui ne pouvait sortir de prison qu’en 2026, après avoir été condamné pour des faits d’agressions sexuelles et exhibitions, connaîtra son jugement ce mardi 2 janvier.

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