Le cinéma est-il devenu pudique ? Depuis le début des années 2000, les scènes explicites ont chuté de 40%
Les scénaristes, réalisateurs et distributeurs occidentaux ne craignent plus la colère des censeurs. Mais, selon The Economist, le sujet du sexe est à nouveau jugé, cette fois dans les cercles hollywoodiens. Récemment, cinéastes, critiques et téléspectateurs se sont mis à débattre du manque de sexe à l’écran. Certains estiment qu’Hollywood est entré dans une ère puritaine et rejettent la faute sur le mouvement #MeToo et l’omniprésence des films de super-héros adressés à un large public incluant les plus jeunes, ainsi que sur la nécessité de séduire les marchés étrangers.
D’autres ne sont toutefois pas d’accord et citent des exemples de scènes très explicites dans des films récents, tels que Fair Play, le thriller sexy avec Phoebe Dynevor (La Chronique des Bridgerton) et Alden Ehrenreich (Solo: A Star Wars Story), ou encore Pauvres Créatures, le drame romantique fantastique qui a valu à Emma Stone son dernier Oscar.
Stephen Follows, un analyste de données cinématographiques, a examiné les 250 films les plus rentables aux États-Unis chaque année depuis 2000. Pour cela, il a pris en compte les données des organismes de classification des films ainsi que les informations provenant des bases de données cinématographiques, dans lesquelles le “sexe et la nudité” d’un film est classé sur une échelle allant de “aucun” à “sévère” : il a constaté que le niveau de contenu sexuel dans les films a chuté de près de 40%. Autrement dit,…
Fair Play sur Netflix : ce thriller psychologique glaçant est-il tiré d’une histoire vraie ?
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