"Mon film a été un échec monstrueux" : le réalisateur du Nom de la Rose garde un souvenir douloureux de son premier long métrage

Dominique jacovides / bestimage
Dominique jacovides / bestimage

Il est toujours passionnant d'écouter de grands noms du cinéma se livrant à quelques (savoureuses) confidences sur leurs parcours. Surtout lorsqu'ils sont volubiles et connus pour ne pas pratiquer la langue de bois.

C'est singulièrement le cas de Jean-Jacques Annaud, qui se prête toujours volontiers à cet exercice, que ce soit dans le cadre d'une masterclass comme celle, formidable, qu'il avait donné à Lyon l'an dernier, au festival Lumière. Ou encore, pour les lecteurs, cet entretien fleuve qu'il a accordé au magazine Les Années Laser du mois de mai, pour lequel il a accepté de revenir sur sa carrière; entre belles anecdotes et souvenirs nettement plus acrimonieux.

"Mon film a été un bide monstrueux en France, à la grande jouissance de mes confrères"

En 1976, Annaud sortait son tout premier long métrage : La Victoire en chantant. "J'en ai puisée l'idée dans une Histoire du Cameroun écrite par un ecclésiastique, qui racontait comment un général allemand avait résisté dans un petit village au nord du pays aux assauts des Français et des Anglais durant la Première Guerre mondiale" raconte Annaud au magazine.

Le montage financier du film fut un enfer, "notamment en France où Claude Berri m'avait affirmé, je le cite, "que les films de nègres, ca n'intéressera personne". Annaud a finalement pu tourner en Côte d'ivoire, avec une équipe majoritairement locale.

C'est peu dire que la stupéfaction fut totale lorsque son film a remporté l'Oscar du Meilleur film internati…

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"Il était méchant et hautain" : le réalisateur du Nom de la Rose garde un très mauvais souvenir de cet acteur oscarisé

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