Feu vert des 27 à l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Bosnie-Herzégovine
L'Allemagne d'Olaf Scholz, l'Espagne de Pedro Sanchez, les Pays-Bas de Mark Rutte, l'Autriche de Karl Nehammer… Ils étaient nombreux, les dirigeants européens, à souhaiter l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Bosnie-Herzégovine, 32 ans après la guerre qui a ensanglanté les Balkans. « Je suis tout à fait favorable au fait qu'après les nombreux efforts qui ont été déployés en Bosnie-Herzégovine, nous franchissions désormais les prochaines étapes dans ce pays, comme nous l'avons déjà fait pour tant d'autres », a insisté le chancelier Scholz à son arrivée, jeudi, au Conseil européen, à Bruxelles. Le chancelier allemand ratifiait, du même coup, le rapport favorable publié par la Commission européenne quelques jours plus tôt.
Emmanuel Macron ne s'est pas exprimé à l'arrivée au Conseil, mais il l'a fait, à la sortie du sommet, dans la même tonalité que le chancelier allemand. « Dans un pays marqué par les cicatrices de la guerre, qui a reçu hier soir avec enthousiasme le signal envoyé par les Européens, il revient maintenant aux dirigeants bosniens de mettre en œuvre les réformes nécessaires s'ils veulent que le processus d'adhésion avance rapidement, a prévenu le chef de l'État. C'est un processus fondé sur les mérites propres des candidats. Nous attendons de la Bosnie des progrès tangibles, sur la préservation d'un environnement favorable à la société civile, aux médias, à la liberté d'expression, sur l'amélioration du fonctionnement du système judici [...] Lire la suite