Le festival Up ! fait Grand-Place au cirque

La biennale bruxelloise, qui présente une trentaine de spectacles, entend promouvoir la vitalité des circassiens belges.

Il faut un peu de persévérance - ou une appli adéquate - pour dénicher le parc Victoria à Koekelberg, l’une des 19 communes de Bruxelles-Capitale. Mais l’opiniâtreté est récompensée lorsqu’on découvre, planté là, au beau milieu d’une grande aire de jeux et d’installations sportives, un petit chapiteau blanc qui, une fois à l’intérieur, ressemblerait plus à une grande yourte, où le public se serre sur les trois rangées de gradins qui ceignent la piste.

Acrobaties. Bienvenue au Théâtre d’un jour, compagnie belge qui s’était fait connaître avec l’Enfant qui… un spectacle mêlant acrobates et marionnettes, joué plus de 300 fois à travers le monde entre 2008 et 2015. Dernière création en date de la troupe fondée en 1994 par Patrick Masset, Strach/A Fear Song a de sérieuses chances de connaître la même destinée. Telle est du moins la déduction au terme de l’heure de représentation offerte voici quelques jours dans le cadre de la biennale Up ! qui quadrille Bruxelles jusqu’à la fin de la semaine. Deux porteurs, une voltigeuse et une chanteuse lyrique - plus un pianiste et quelques accessoires insolites, des masques de loup, une faux… - remplissent le petit espace en jouant au mieux de la proximité avec le public qui, détail pas si commun, va même se retrouver impliqué dans des acrobaties. Indéniablement spectaculaire, bien jamais criard, le propos esquisse aussi les mythes et croyances ancestrales dans un étrange sabbat qui, revisitant Leonard Cohen (Dance Me to the End of Love) ou Henry Purcell (The Cold Song), n’exclut ni la poésie ni la sensualité.

Mélange de cirque et d’opéra envisagé comme «un chemin idéal pour donner à voir, à entendre et à surmonter les angoisses, tensions et "dangers" véhiculés par notre société de la peur», Strach/A Fear Song restera comme un des climax de Up ! Au même titre que le plus onirique et fantasque A nos (...)

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