Festival de Cannes: «Anora», la Palme d’or surprise de l’Américain Sean Baker

Anora raconte comment le fils d’un oligarque russe tombe amoureux d’une stripteaseuse à New York. Une Cendrillon moderne transcendant beaucoup de sujets qui ont marqué cette 77e édition du Festival de Cannes : la place des femmes dans la société, la recherche de l’identité, le rôle central du corps, la possible transformation positive de l’individu, malgré une société pourrie qui l’entoure.

C’est bien la première fois qu’un réalisateur recevant une Palme d’or se met à genoux sur scène. Ainsi le lauréat Sean Baker, 53 ans, a rendu hommage à George Lucas, légende de La Guerre des étoiles, qui lui a remis le plus prestigieux trophée du cinéma, après avoir reçu lui-même une Palme d’or d’honneur des mains de Francis Ford Coppola, une autre légende bien vivante. Une rencontre entre désormais trois mythes et trois générations du cinéma que seul le Festival de Cannes est capable de mettre en scène de façon crédible pour un but commun : « En tant que réalisateurs, nous devons lutter pour que le cinéma reste vivant. L’avenir du cinéma est là où il a commencé, c’est-à-dire dans une salle de cinéma ! » », a-t-il martelé sous les applaudissements de la salle.

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Et Chidananda S. Naik a remporté avec Sunflowers Were the First Ones to Know le premier prix de La Cinef pour le meilleur court métrage parmi les 2 263 présentés par des écoles de cinéma du monde entier.


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