Festival de Cannes 2024 : la folie Omar Sy
« Je suis arrivé hyper relax et Thierry (Frémaux, le délégué général du Festival de Cannes) m’a dit : « vous vous rendez compte que vous allez changer la vie de quelqu’un ».
Mais cette gentille réprimande ne peut altérer sa bonne humeur. Sourire XXL aux lèvres, autographes acceptés avec une gourmandise si rare que les habitués du rendez-vous cinéphiles en étaient surpris, Omar Sy a charmé toute la Croisette et ce, dès le lundi soir et le diner du jury au restaurant La Palme d’or.
C’est lui qui a été le premier à sortir sur le balcon de l’Hotel Le Martinez, pour saluer la foule. C’est lui encore qui a fait le show pour le plus grand bonheur des photographes, se prenant en selfie avec le cinéaste japonais Hirokazu Kore-Eda, acceptant de poser avec le chef du restaurant Jean Imbert et répondant avec la main sur le coeur à « La Fierté », crié avec ferveur.
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On ne peut nier la chose. Seul membre noir du jury, issu du quartier défavorisé des Merisiers à Trappes, dans les Yvelines, Omar Sy n’a pas le profil du pingouin qui fréquente la banquise cannoise même si le festival multiplie les initiatives pour intéresser les jeunes des banlieues au cinéma d’auteur. On pourrait croire que c’est la célèbre scène des « Intouchables » qui se rejoue ici. Sauf qu’Omar Sy est un grand acteur, un producteur, et surtout un homme curieux et cinéphile qui veut croquer avec appétit dans la pomme du fest...